Famille : Bovidés
Taille : 140 à 155 cm
Poids : 60 à 80 kg
Longévité : 15 à 18 ans
- Cornes noires
- Barbiche
- Pelage blanc jaunâtre
- Queue courte
La chèvre de montagne (Oreamnos americanus) est un ongulé particulièrement résistant au froid. Issue des chèvres-antilopes d’Asie, elle est plus proche du chamois que de la chèvre sauvage. Son habitat naturel se situe sur les sommets escarpés de l’Ouest canadien et américain à une altitude de 2 000 mètres.
Une experte de l’escalade
Les sabots de la chèvre de montagne sont parfaitement adaptés aux conditions montagneuses et enneigées. Ses pattes, à la fois courtes et puissantes, lui permettent d’escalader avec aisance les corniches et les hautes falaises.
Des cornes dangereuses
Mâle et femelle portent des cornes recourbées vers l’arrière. D’une longueur qui peut atteindre 30 cm, ces cornes en forme de poignard peuvent blesser grièvement. Le nombre d’anneaux qui ornent les cornes permet de déterminer l’âge de la chèvre.
Des femelles dominantes
Pendant tout l’été, la chèvre de montagne mène une vie plutôt solitaire. D’octobre à janvier, les individus se regroupent pour la reproduction. Au cours de cette période, les mâles s’affrontent pour pouvoir s’accoupler. Les femelles sont toutefois plus agressives que les mâles et, généralement, ce sont elles qui dominent les troupeaux.
Un petit à la fois
La maturité sexuelle survient vers l’âge de 2 ans et demi. En juin, après une gestation de 5 à 6 mois, la femelle donne habituellement naissance à un seul chevreau. Au cours de son existence, elle aura de 5 à 7 petits.
Une mère protectrice
Le petit naît dans un endroit difficile d’accès aux prédateurs, choisi avec soin par sa mère. Dès les premières heures qui suivent sa naissance, il sait déjà tenir sur ses pattes. Le sevrage survient vers la quatrième semaine, mais la mère continue de veiller sur sa progéniture tout au long de la première année.
Un régime herbivore
La chèvre de montagne est herbivore. Elle se nourrit d’herbes, de lichens, de mousses, de bourgeons et de ramilles. Comme la végétation de la toundra alpine se fait plus rare durant l’hiver, la chèvre de montagne doit alors descendre à des altitudes plus basses pour assurer ses besoins alimentaires.
Gare au couguar
La chèvre de montagne craint surtout le couguar qui est un des rares carnassiers suffisamment habiles pour chasser dans les hautes altitudes. Les plus jeunes chèvres ne sont pas à l’abri non plus de l’attaque d’un aigle royal.
La perte de l’habitat
À une époque, la survie des chèvres de montagne a été mise en péril à cause d’une chasse abusive. La réglementation de cette chasse strictement sportive a permis de stabiliser les populations. La chèvre de montagne demeure toutefois vulnérable aux activités humaines qui, dans certaines régions, envahissent de plus en plus son habitat naturel.